L'estime de soi

C'est un livre d'André et Lelord, que j'ai lu il y a qqs années, et ça m'a bien aidé sur le moment.
Parce qu'après tout c'est aussi notre problème, on n'a pas assez confiance en nous, et on la perd d'autant plus à cause de tous nos échecs sentimentaux, et on se recroqueville sur soi ou on oublie et on fait un trait sur l'amour pendant des années, des années passées à vide, parce qu'on est un peu las d'agir.
Et puis des fois on trouve un forum comme ici où on peut se reposer le problème pour le soigner...

Je l'ai lu et d'ailleurs je devrais le relire ....

Je pense que l'estime de soi, pour ce qui concerne la relation avec le beau sexe, consiste à avoir suffisamment confiance en soi pour se mettre sur le devant de la scène , pour affirmer ses intentions envers la fille convoitée (avec respect) et de lui laisser le choix de sa réaction avec le risque qu'elle refuse sans que l'on se remet en cause à chaque fois...

Pour le reste comme l'a dit une fois SOS: dame nature s'en chargera!

Moi je me souviens une période ou j'avais un travail valorisant, et j'allais plus volontiers chercher un contact vers le sexoposé. Comme ils le disent dans le bouquin, ils ont mis des jeunes en échecs et d'autres en réussite avec un petit questionnaire, et ceux qui avaient réussi allaient draguer beaucoup plus, lors d'une petite fête (?) organisée après.

Parmi mes livres d'aide (La Peur des autres, L'estime de soi, Imparfaits libres et heureux, Timidité entre les Sexes I, II et bientôt III) il y a donc celui-ci, l'estime de soi.
Même si cela ne remplacera pas une certaine aisance avec les filles; ni une virilité à avoir (mon problème): je pense que tout est lié à l'estime qu'on a de soi-même ainsi que de la confiance qu'on a.
Comment espérer gagner l'intérêt de l'autre, comment espérer que l'autre nous aime si on ne pense pas être digne de son amour et que l'on ne s'aime déjà pas SOI-MEME ?!?!

Il existe 4 types d'estime de soi : Haute et stable (limite hautain), Haute et instable (influençable), basse et instable (la mienne, celui qui cherche à s'améliorer mais dépendant des faits et gestes d'autrui, montagne russe pour l'estime ! ) puis basse et stable (la plus grave car bien ancré en soi)

Extrait de ce bouquin, lié à la séduction :

"Je n'ose pas aller vers les filles dit Nicolas, 32 ans. Je suis terrifié à l'idée qu'elles puissent me dire non. Il me semble que ça serait alors la confirmation que je ne suis pas digne d'amour. Je pense qu'insconsciemment je préfère rester dans le doute".
"Je ne sors qu'avec des garçons qui ne me plaisent pas vraiment, lui répond comme un écho Valérie, 27 ans. J'ai une image tellement négative de moi-même que j'ai l'impression que je ne mérite pas mieux que ça".
La grande vulnérabilité des personnes qui nous parlent en consultation de leurs difficultés sentimentales, nous rappelle combien la Carte du Tendre ressemble plus souvent à un triste champ de bataille qu'à un jardin bucolique.
Vouloir séduire, c'est prendre des risques, car nous donner à autrui la possibilité de nous rejeter. Et aucun humain ne peut rester indifférent au rejet.
Ce rejet peut-être immédiat :
La personne que nous avons essayé de séduire nous manifeste, plus ou moins aimablement, que nous l'intéressons pas. Un tel rejet est douloureux et frustrant: Le sentiment d'avoir été écarté sur la base des apparences (aspect physique, statut social, gaucherie) donne le sentiment que l'autre nous a pas "laissé notre chance" et que s'il pouvait savoir qui nous sommes vraiment, il aurait pu nous apprécier.

Le rejet peut être aussi secondaire:
Après que la liaison a commencé, et dans un délai plus ou moins bref, notre partenaire nous rejette.
Le coup porté à l'estime de soi peut être plus grave : C'est "après essai" que nous n'avons pas été choisis. Le rejet porte alors sur des caractéristiques encore plus intimes que dans le cas précédent. Nous nous sommes engagés, dévoilés, et nous avons déçu.
On comprends dans ces conditions que les personnes à estime de soi vulnérable puissent redouter de prendre de tels risques.
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Chagrin d'amour
Les deuils sentimentaux affectent profondément l'estime de soi, et le chagrin d'amour est une sorte de minidépression expérimentale :Le sujet se dévalorise "je suis nul", ne s'imagine plus d'avenir "plus rien d'heureux ne pourra m'arriver" et n'apprécie plus ses pôles habituels d'intérêt "Je n'ai plus envie de rien".
On sait par exemple que, sans jusqu'à aller à la dépression, les personnes souffrant de chagrin d'amour (lovesicks patients) ont des niveaux d'estime de soi bas.
"Je me souviens d'une très jolie fille avec qui j'avais flirté un soir, raconte cet étudiant en droit. Le lendemain elle m'a téléphoné pour me dire qu'elle ne voulait plus qu'on se revoie. Ca m'a fait comme un électrochoc. J'avais été tellement heureux de pouvoir la séduire, c'était comme si il y avait eu un erreur.... comme si on m'avait retiré un prix ou un diplôme après 24 heures, ou en me disant : Non ,c'était pas pour vous, vous ne le méritez pas.
Je n'arrivais pas à me mettre en colère contre elle, mais je me sentais humilié et pitoyable. Honteux.
Pendant plusieurs jours, je me suis posé des questions sur moi, en me disant qu'au fond, je n'avais pas beaucoup d'intérêts en tant que personne. J'ai passé en revue tous mes problèmes antérieurs, tous mes défauts, les côtés nuls de ma vie et de ma façon d'être qui avaient pu lui déplaire. C'était assez pénible. J'ai compris ce que doivent ressentir les gens déprimés".....

Finalement rien de bien différent que ce qu'on lit à longueurs de forums...
Donc l'estime de soi si tu n'en as pas assez.....