"L'homme est l'avenir de la femme"

Peut-être Maitre Pô connait-il ce livre de Natacha Polony, qui va plutôt dans son sens. Voici un extrait : Éloge de la virilité


Ces lignes, messieurs, vous sont donc dédiées. Elles sont un hommage à tout ce que peut être un homme. Elles sont un hommage à la virilité, cette qualité tant décriée, et qui n’est rien d’autre que la confiance qu’un homme peut avoir dans son appartenance à son sexe. Une sorte de certitude rassurante car sereine. Et si rien n’est plus difficile à définir que cette appartenance, que chacun développe à son gré, elle est le miroir dans lequel les femmes se contemplent avec volupté. La virilité est une forme de confiance, de force tranquille ; ce qui signifie que l’époque actuelle, dans sa volonté de criminaliser toute résurgence du patriarcat honni, a rompu le charme et fait des hommes des êtres en doute perpétuel.

Pas question pour autant de regretter le temps où « être un homme » semblait avoir un sens immédiat qu’il n’était même pas nécessaire d’interroger. Car la notion n’était pas moins problématique. Elle relevait, non de la confiance, mais de l’injonction. Considérons l’actuelle remise en cause comme une occasion de dissiper le vieux malentendu : vous n’êtes pas, messieurs, d’affreuses brutes épaisses qu’il faut réprimer ou contrôler. La violence n’est pas une fatalité masculine. Et en vous construisant face aux femmes, vous apprendrez peut-être que votre grandeur est d’investir votre force et votre audace dans la défense et le respect de l’autre, de la femme ; et non dans la peur et le rejet, ou bien au contraire dans l’indifférenciation.

J’ai moi-même choisi, je le confesse, de vivre avec un spécimen en voie de disparition, un de ces authentiques machos que la modernité féministe voue aux gémonies et condamne aux oubliettes de l’histoire. Un être qui ne repasse pas ses chemises, qui paie l’addition au restaurant et propose de m’accompagner dès que je fais un pas dehors, de peur qu’il ne m’arrive quelque chose. Un être qui pique des colères noires et veut toujours avoir raison, et qui fait tout à ma place parce qu’il estime que, par principe, il le fait mieux que moi. Un homme, dans toute son horreur. Un homme, sensuel et râleur, si différent de ce que je peux être et si proche de ce en quoi je crois. Un homme dans le regard duquel je lis que je suis une femme.

Je l’avoue, j’aime l’altérité. J’aime cette différence essentielle qui fait que lui et moi sommes humains sans être semblables. J’aime ces jeux de domination qui nous font nous provoquer et nous affronter, chacun cédant tour à tour devant l’autre, chacun confrontant ce qu’il est à l’inconnu de l’autre. J’aime enfin découvrir à travers notre altérité ce qui nous unit et nous rend l’un à l’autre indispensables. Rien n’est plus destructeur du désir que l’abolition des frontières, le lissage minutieux des aspérités au nom de notre incapacité millénaire à penser la dualité.

Messieurs, ne soyez pas dupes des injonctions contradictoires des femmes. Elles vous parlent d’égalité, de partage des tâches, elles se veulent libres et indépendantes. Et c’est en effet ce dont elles ont besoin. Comme elles ont besoin de cette figure rassurante de l’homme protecteur, autoritaire, assumant ses devoirs et symbolisant la loi ; l’homme qu’on vous a sommés de ne plus être. Ne soyez pas dupes des discours ambiants qui vous intiment l’ordre de vous renier au nom du métissage du féminin et du masculin dont on veut vous faire croire qu’il constitue le stade ultime de l’humanité, comme la seule chance d’abolition des souffrances de tant de femmes. Il n’est sans doute pas de pire ennui pour une femme que de se trouver face à cet homme insipide et morne qui a si bien appris sa leçon de féminisme et demande respectueusement l’autorisation pour tenter quelque trace de séduction , cet homme un peu ridicule qui use de crèmes antirides et d’autobronzant, cet homme pathétique qui n’éprouve pas le besoin de se lever pour une femme enceinte ou d’offrir sa veste à une belle en robe légère. Car quel geste plus beau que cet enveloppement tendre et puissant de celui qui dépose sur des épaules un peu de chaleur et de protection ?

Et j’adresse ces lignes à mon fils, aujourd’hui si petit, à peine sorti du statut de l’ange, comme un message d’amour et d’espoir. Puisse-t-il à son tour être fier d’être un homme. Un homme, c’est-à-dire un être imprégné des valeurs chevaleresques qui ont fondé la civilisation occidentale. Un homme, c’est-à-dire un être jouant à être le plus fort pour mieux servir, pour mieux protéger, car telle est la vraie grandeur (que les femmes devraient également cultiver), celle qui consiste à ne jamais abuser de son pouvoir. Un homme, sûr de ce qu’il veut être et se promenant dans les modèles anciens et les grandes figures. Même s’il garde à l’esprit que tout cela n’est qu’une fiction, et qu’il ne doit pas être prisonnier des codes mais se les approprier, pour mieux parfois les renverser.

Puisse-t-il apprendre à regarder les femmes dans leur complexité, leurs contradictions et leurs incertitudes. Puisse-t-il les aimer fières et fragiles, pudiques et passionnées, telles qu’elles seraient si notre triste époque ne leur enseignait l’infantile niaiserie qui les empoisonne, et que les bons génies du marketing tentent à tout prix d’inoculer aux hommes. Et en puisant dans la mémoire aujourd’hui délaissée de l’Occident, en s’en retournant aux racines d’une civilisation qui, peut-être plus qu’aucune autre, même si c’est bien imparfaitement, a su marier féminin et masculin, il découvrira que les vertus chevaleresques portées par nos vieux récits sont ce qu’il a de plus grand et de plus respectueux à offrir aux femmes.

Petit homme futur, apprends à marcher dans la vie, te composant et te recomposant au gré de tes rencontres et de tes expériences, au gré des livres et des êtres que tu croiseras. Et quelle que soit la façon dont tu choisisses d’entendre ces mots, tu seras un homme, mon fils. Mais pour cela, tâche tout simplement et pleinement, à travers tes valeurs et ta morale, de devenir un Homme.

Extrait de L’homme est l’avenir de la femme. Natacha Polony. JC Lattès, 2008, pp. 244-247

Que dire de plus, RIEN.
Ce discours est parfait!
A l'occasion, je le lirais en entier, ce livre. Merci pour ce passage d'air frais envoyé par une "vraie" femme!
A+
MPô

Ce que dit Natacha va dans le bon sens.

Mais j'aimerais faire quelques remarques tout de même ! Le mot que je retiens le plus dans tout ça, c'est le mot "esprit" (esprit chevaleresque). Car, elle l'avoue elle-même, notre société de consommation tend à annihilé l'existence même de ce concept. Je vais la faire brève, on ne va pas rentrer dans un débat ésotérico-théologique maintenant, mais on constatera que, même si la timidité a existé de tout temps, la redéfinition de la masculinité est apparu en même temps que l'explosion de la société de consommation, des média et des technologie qui permettent cela. J'aimerais vraiment que revienne cet esprit chevaleresque, de même que l'esprit "Féminin" (privilégiant le fond plutôt que la forme, la passivité plutôt que l'activité, acceptant d'être inférieur aux hommes sur certains point), mais cela ira forcément à l'encontre de puissants intérêts financiers (les lobby de la vanité... pardon, des cosmétiques par exemple).

Jean-Paul, ton association devrait s'appeler "Association pour la Réhabilitation des Sexes", car l'esprit chevaleresque dont parle Natacha n'existe que parce qu'il existe un esprit féminin à protéger. Je pense que l'esprit est spontanéité, et que l'esprit masculin reviendra en même temps et dans les mêmes proportions que l'esprit féminin.

Or, les femmes revendiquent leur autonomie, ce qui implique de savoir se protéger soi-même et donc annule de fait le besoin de protection. Le problème est complexe et les femmes doivent se remettre en cause autant que les hommes. Comme je l'ai déjà dit, je pense que la nature est un tout en constant équilibre, et nous devons choisir le modèle h/f parmi 2 systèmes équilibrés : la polyvalence, ou la complémentarité. Je pense que s'agissant des h/f, le seul système viable est le système de complémentarité.

Petit rappel : Patrice Juvet chantait "Où sont les femmes" bien avant que Patricia Kaas ne chante "Où sont les hommes"... Pour moi, les deux sexes doivent changer en même temps.

Et pour terminer, si un homme met sa veste sur les épaules d'une inconnue, comment réagira t-elle au jour d'aujourd'hui ? Petite anecdote : j'ai vu dans la rue un homme d'environ 35 ans qui a failli bousculer une jeune fille de 15ans (discutant avec ses copines) par ce qu'il arrivait derrière elle et qu'elle s'était déplacé au dernier moment. Il s'est retrouvé quasiment contre elle, et a osé poser la mains sur son épaule et lui faire un jolie sourire. Elle lui retourné un regard menaçant et méprisant. Il y a du boulot !!!!

@Foudroyée

Je n'ai pas bien compris ce qu'il s'est passé au niveau des post, on dirait qu'il en manque un !?

(NB : un peu hors sujet)

Pour la répartition des tâches dans un couple, évidemment que de cumuler boulot + tâches ménagères pendant que monsieur se repose est une injustice. Serait-il acceptable et envisageable de créer le métier de femme au foyer ? (ou homme... pour faire plaisir aux féministes)

Les femmes se sont mise a travailler par nécessité pendant la guerre, puis pour sortir de la dépendance financière des hommes. Certaines femmes s'accomplissent dans le travail, mais s'il existerait un travail "femme au foyer", combien seraient prêtent à s'y engager ? Ce serait à mon avis la meilleur solution pour que les enfants soient gardés et éduqués (on ne peut pas laisser cela à des profs ou a la télé, on peut même envisager la mutualisation des gardes pour éviter de devenir chèvre ) et laisser du temps libre pour les femmes aussi.

Quel financement ?

Les boulots occupé par les femmes pourraient être occupé par des chômeurs, l'argent qui leur étaient octroyé pourrait alors être reversé à une caisse spécifique. L'État ferait d'autres économie sur le long terme sur le plan de l'insécurité : des jeunes mieux élevés, plus respectueux seront moins enclin aux violences et autres méfaits, ou alors c'est à n'y rien comprendre !

Allez les filles, j'attends vos remarques , aujourd'hui c'est ma semaine...

Il y a eu un "bug". Le post de Foudroyée avait disparu. Je l'ai rajouté à son deuxième post juste après celui-ci.
Cela vous permettra de retrouver le fil de la discussion.

A+
MPô

Premier post de Foudroyée retrouvée et rajouté à son deuxième post. Tout va bien.
MPô:

Ce que cette jeune femme oublie de mentionner, c'est qu'elle a peut-être un "macho" à la maison, mais qu'au vue de sa biographie, elle a probablement aussi une femme de ménage qui repasse les chemises de son mari!
On rêve toute d'un chevalier, parceque petite fille nous avons toutes rêvées du Prince Charmant, seulement voilà, les chevaliers avaient des domestiques et leurs épouses ne travaillaient pas à l'extérieur. Personnellement je travaille avec des horaires irréguliers et fatigants (matin tôt, soir tard) et il est absolument hors de question que je me tape toutes les tâches ménagères, et donc des journées de 16h, juste pour qu'on me couvre les épaules quand j'ai froid ou qu'on me serve de garde du corps quand je sors (même si c'est charmant), je trouve dans ce cas la "protection" de l'homme bien chère payée!
Je crois qu'elle aussi confond ou associe machisme et virilité...
Car je ne renie pas la "virilité" telle que décrite par Jean Paul dans les mécanismes de séduction homme/femme, et d'ailleurs je ne me reconnais pas du tout dans les mouvements féministes car je constate que les hommes aujourd'hui sont effectivement bien déboussolés.
Mais il faut quand même tenir compte des nouvelles réalités sociaux-économiques et sociétales.
Personnellement je n'ai pas les "moyens" ni l'énergie pour supporter le specimen de mâle qu'elle décrit, à la maison!
On bosse, on trime à la maison, mais il faut aussi rester belle, d'ailleurs on se paye des réflexions parcequ'on n'a pas encore perdu les 3kg après la grossesse...Certes, je serais très mal à l'aise si mon homme se mettait du fond de teint, mais je n'ai rien contre les crèmes hydratantes ou autre soins de la peau, bien au contraire...il n'y a pas de raison!
De ma propre expérience et de celle des couples qui m'entourent, les femmes n'acceptent plus que l'homme s'enferme dans le rôle macho "la vaisselle c'est pour les bonnes femmes". Parce que le respect de l'autre ne peut pas se baser sur un tel déséquilibre (l'homme qui se repose et s'adonne à des loisirs pendant que la femme entame sa deuxième journée de boulot à la maison).
Maintenant, si l'homme a les moyens de payer des domestiques, et me laisse m'adonner à mes loisirs il peut être aussi macho qu'il le souhaite ça ne me dérangera pas!
Je suis désolée d'être aussi terre à terre mais c'est ainsi que ma longue et belle histoire d'amour à tourné au vinaigre. Ce n'est pas tout de réussir à séduire une femme, encore faut-il la garder. Dans la très grande majorité des couples, c'est la femme qui demande la séparation, je vous le rappelle!

Deuxième post:

Avant d'avoir mon enfant j'aurais opté pour le métier de "femme au foyer" dont tu parles, Inspecteur Harry, mais après 3 mois de congé de maternité, je t'assure que j'étais contente de retourner travailler même si j'adore mon fils, mais ne faire que ça tout en étant coupé des relations sociales, c'est très difficile moralement! Cependant, je ne serais pas tombée amoureuse de mon collègue et je ne me poserais pas tant de questions aujourd'hui, ma vie serait toute tracée, j'aurais un ou deux enfants de plus...

Foudroyee a écrit:mais après 3 mois de congé de maternité, je t'assure que j'étais contente de retourner travailler même si j'adore mon fils, mais ne faire que ça tout en étant coupé des relations sociales, c'est très difficile moralement!

Oui, je suis au courant de ce problème, c'est pour cela que je parle de mutualiser les gardes : avec 3 mères, chacune garde
- 1 jour sur 3 ses enfants et ceux des 2 autres,
- 1 jour sur 3 seulement ses enfants,
- 1 jour sur 3 pas d'enfants dans les pattes, pour souffler et avoir d'autres contacts relationnels

Coucou Miss,

Ce que cette jeune femme oublie de mentionner, c'est qu'elle a peut-être un "macho" à la maison, mais qu'au vue de sa biographie, elle a probablement aussi une femme de ménage qui repasse les chemises de son mari!
On rêve toute d'un chevalier, parceque petite fille nous avons toutes rêvées du Prince Charmant, seulement voilà, les chevaliers avaient des domestiques et leurs épouses ne travaillaient pas à l'extérieur. Personnellement je travaille avec des horaires irréguliers et fatigants (matin tôt, soir tard) et il est absolument hors de question que je me tape toutes les tâches ménagères, et donc des journées de 16h, juste pour qu'on me couvre les épaules quand j'ai froid ou qu'on me serve de garde du corps quand je sors (même si c'est charmant), je trouve dans ce cas la "protection" de l'homme bien chère payée!

Je trouve que tu es dur avec elle car elle est tout à fait d'accord qu'il faut prendre en compte les évolutions sociologiques et que l'homme doit participer aux tâches ménagères, surtout quand la femme travaille.
Mais cela doit être vécu comme un échange de bon procédé et non comme une égalisation des rôles.

Après , la vie a fait qu'elle est avec un macho, mais elle y trouve son compte.
Je reste convaincu que la femme préfèrera mille fois avoir à ses cotés un macho qui n'assume pas les évolutions sociologiques, mais qui assume son rôle d'homme, plutôt qu'un mou féministe qui assumera les évolutions sociologiques, mais qui n'assumera pas son rôle naturel dans le couple et dans la société.

Je crois qu'elle aussi confond ou associe machisme et virilité...

Je ne pense pas. Je trouve qu'elle fait bien resortir ces aptitudes spécifiquement masculines tout en disant aux hommes qu'il faut prendre en compte certaines évolutions.

Mais il faut quand même tenir compte des nouvelles réalités sociaux-économiques et sociétales.
Personnellement je n'ai pas les "moyens" ni l'énergie pour supporter le specimen de mâle qu'elle décrit, à la maison!
On bosse, on trime à la maison, mais il faut aussi rester belle ,

De ma propre expérience et de celle des couples qui m'entourent, les femmes n'acceptent plus que l'homme s'enferme dans le rôle macho "la vaisselle c'est pour les bonnes femmes". Parce que le respect de l'autre ne peut pas se baser sur un tel déséquilibre (l'homme qui se repose et s'adonne à des loisirs pendant que la femme entame sa deuxième journée de boulot à la maison).

Je suis désolée d'être aussi terre à terre mais c'est ainsi que ma longue et belle histoire d'amour à tourné au vinaigre. Ce n'est pas tout de réussir à séduire une femme, encore faut-il la garder. Dans la très grande majorité des couples, c'est la femme qui demande la séparation, je vous le rappelle!

Je suis totalement d'accord avec toi. A partir du moment où la femme donne un coup de main pour faire bouillir la marmitte (elle travaille), l'homme doit en contre partie lui donner un coup de main dans ses tâches ménagères.
L'auteur ne contredit pas ta vision!

Maintenant, si l'homme a les moyens de payer des domestiques, et me laisse m'adonner à mes loisirs il peut être aussi macho qu'il le souhaite ça ne me dérangera pas!

Normalement, le vrai macho d'antan se devait de mettre tout en oeuvre pour que sa femme assume son rôle de mère et maîtresse de maison dans les meilleures conditions.

Avec les "vrais" machos, les femmes s'y retrouve. Aujourd'hui, ce sont des faux machos qui n'accumulent que les défauts du macho sans en assumer les bons côtés!

Sur certains plans, les femmes ont beaucoup perdu.....
A+
MPô

Et je ne pense pas que les problèmes du chômage seraient résolus par le retour des femmes au foyer, il me semble que les économistes ont déjà débattu de cette question...

InspecteurHarry a écrit:

Foudroyee a écrit:mais après 3 mois de congé de maternité, je t'assure que j'étais contente de retourner travailler même si j'adore mon fils, mais ne faire que ça tout en étant coupé des relations sociales, c'est très difficile moralement!

Oui, je suis au courant de ce problème, c'est pour cela que je parle de mutualiser les gardes : avec 3 mères, chacune garde
- 1 jour sur 3 ses enfants et ceux des 2 autres,
- 1 jour sur 3 seulement ses enfants,
- 1 jour sur 3 pas d'enfants dans les pattes, pour souffler et avoir d'autres contacts relationnels

Waouh je vois que tu as déjà bien réfléchi à la question! Rassure-moi tu ne travailles pas pour le gouvernement?
Si je comprends bien il n'y a que le dimanche que les enfants sont avec leur père ah oui c'est vrai, fini les 35h il faut financer les femmes au foyer
Personnellement j'ai déjà du mal à m'en sortir avec le miens, alors garder ceux des autres

Foudroyee a écrit:

InspecteurHarry a écrit:

Foudroyee a écrit:mais après 3 mois de congé de maternité, je t'assure que j'étais contente de retourner travailler même si j'adore mon fils, mais ne faire que ça tout en étant coupé des relations sociales, c'est très difficile moralement!

Oui, je suis au courant de ce problème, c'est pour cela que je parle de mutualiser les gardes : avec 3 mères, chacune garde
- 1 jour sur 3 ses enfants et ceux des 2 autres,
- 1 jour sur 3 seulement ses enfants,
- 1 jour sur 3 pas d'enfants dans les pattes, pour souffler et avoir d'autres contacts relationnels

Waouh je vois que tu as déjà bien réfléchi à la question! Rassure-moi tu ne travailles pas pour le gouvernement?

Rassures-toi, pas encore !

Foudroyee a écrit:Si je comprends bien il n'y a que le dimanche que les enfants sont avec leur père ah oui c'est vrai, fini les 35h il faut financer les femmes au foyer
Personnellement j'ai déjà du mal à m'en sortir avec le miens, alors garder ceux des autres

Ben du coup, pour financer les femmes au foyer, il faudra passer à 40h minimum

Ce ne sera pas la panacée pour le problème du chômage (ceux qui n'ont pas envie de bosser n'en auront pas plus envie ), évidement, mais je pense que ce serait une réponse parmi d'autres à un problème sociétal plus large.

Ce qui aurait été bien, c'est que les femmes qui veulent se concentrer sur l'éducation de leurs enfants le puissent et que ce soit considéré comme un travail à part entière avec tout ce qui va avec.
Si mes souvenirs sont bons, Chirac en 95, voulait le faire avec le "revenu maternel",mais il a plié devant le rugissements des féministes qui considéraient que c'était un retour en arrière.
En quoi permettre aux mères qui le désirent, de s'occuper de leurs enfants , serait il un retour en arrière?
Cela relève d'une envie naturelle qui existe depuis la nuit des temps.
J'ai lu un article sur le Figaro qui commentait une enquête faite en Angleterre où il était ressorti qu'un grand pourcentage de mère ne travaillent que par obligation et qu'ells préfèreraient s'occuper de l'éducation de leurs enfants.

Un "combat" sincère pour les femmes seraient de les aider à être ce qu'elles veulent être, pas d'être ce que veulent les féministes!

A+
MPô

Bien sûr!
Il y aurait peut-être même des hommes que ça interesseraient...les phobiques sociaux par exemple!
Ah mon rêve, un homme au foyer! Mais un vrai hein, pas du genre qui vous a laissé tout le boulot à faire en rentrant
Surtout que je trouve qu'il est bien plus fatigant de s'occuper de tâches ménagères et d'un gamin toute une journée que de travailler dans un bureau...

Coucou Miss,

Ah mon rêve, un homme au foyer! Mais un vrai hein, pas du genre qui vous a laissé tout le boulot à faire en rentrant

Crois-tu vraiment que l'alchimie durerait longtemps si ton homme devenait une parfaite ménagère.
Les témoignages montrent que si cela amuse la femme quelque temps, ensuite, elle commence à s'interroger sur son mari et finit par s'en éloigner...

ENTRAIDE MAIS PAS INVERSION DES ROLES

A+
MPô

Crois-tu vraiment que l'alchimie durerait longtemps si ton homme devenait une parfaite ménagère.
Les témoignages montrent que si cela amuse la femme quelque temps, ensuite, elle commence à s'interroger sur son mari et finit par s'en éloigner...

je crois que ce n'est pas le fait de faire le menage en soi(inversion des roles totale ou l'homme remplace compeltement la femme, il va de soi qu'aider de temps en temps est ok) qui pose problème c'est ce qui va avec, c'est comme le fait d'etre gentil à l'extrême

si un homme arrive à faire le menage et/ou être gentil à l'extrême tout en restant viril, masculin et sur de lui, ça passera très bien, ces 2 attitudes là prises individuellement ne poseraient pas problème

le problème c'est que ces 2 choses là peuvent difficilement être réalisées par cet homme viril/masculin/sur de lui...faire le ménage et/ou être gentil à l'extrême pour moi représentent des symptômes de l'individu non masculin ...


on dit souvent que les femmes n'aiment pas qu'on les respecte trop, c'est faux pour moi

si on arrive à montrer un respect extrême tout en continuant à afficher une grande confiance en soi elles vont adorer, là aussi le problème c'est que c'est difficile d'avoir les 2 en même temps

> s'il faut préférer une attitude entre les 2 c'est tjs la prime à celui qui affiche pas bcp de respect mais qui est sur de lui que la prime à celui qui montre énormément de respect mais qui est pas sur de lui,celui qui a les 2 est le roi

Voici une intervention tv de Natacha Polony :

https://www.dailymotion.com/video/x4dqeo_natacha-polony-feminisme_news

https://www.dailymotion.com/video/x4dqax_natacha-polony-feminisme_news

Ça permettra à Foudroyée de voir son propos de manière plus complète. Je ne pense pas qu'elle rêve d'avoir chez elles un orang-outan anesthésié par la bière, qui grogne devant le foot à la tv en se grattant les... !